
La semaine dernière, j’ai animé un atelier de prévention du cancer du sein dans la délégation FCE Hainaut Cambrésis.
Et ce que je retiens, c’est simple : oui, c’est utile. Oui, c’est nécessaire.
L’atelier a débuté avec un quizz interactif sur les facteurs de risques.
Puis, j’ai expliqué les gestes d’auto-palpation.
Certaines participantes ont même reproduit les gestes sur un buste que l’on nous prête (le notre arrivera bientôt grâce à vos dons 😊).
Ce qui m’a frappée, c’est l’engagement du groupe.
Beaucoup d’échanges, de questions, d’interactions…
Et cette phrase qui revient souvent :
« Merci Annie, c’était très intéressant. J’ai appris des choses. »
Parfois, j’ai cette impression d’enfoncer des portes ouvertes.
Mais je me rends compte, à travers ces moments, qu’il y a encore tant à rappeler. Tant à déconstruire.
🔸 Non, une petite poitrine ne signifie pas un risque plus faible.
🔸 Oui, il est essentiel de connaître les bons gestes et de les pratiquer régulièrement.
🔸 Oui, les stades du cancer, les signaux faibles, ça mérite d’être expliqué, simplement et sans tabou.
Ce genre d’atelier n’est pas qu’un moment d’information.
C’est aussi un levier d’engagement en entreprise.
Sensibiliser ses équipes, c’est agir pour la santé de ses salarié·es,
c’est renforcer sa politique RSE, c’est valoriser la Qualité de Vie au Travail (QVT) autrement.
Et surtout, c’est créer un espace de parole, de confiance, de prise de conscience.
Je ressors de cet atelier confortée.
Confortée dans l’idée qu’Intermède Cancer doit continuer.
Confortée dans cette certitude : la prévention passe par la pédagogie, la répétition, la simplicité.
Et si en parler sauvait une vie ?
C’est une question qui m’accompagne à chaque atelier.
Annie Vigneron – Présidente d’Intermède Cancer